Economie

 

Le Togo fait partie de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

 

L’économie du Togo repose essentiellement sur la culture vivrière qui représente l'activité de 65 % des travailleurs.

 

Près de 30 % de la population vit de la culture du cacao, du café, du coton mais surtout des mines de phosphates qui sont vitales au pays.

 

Le Togo est le cinquième producteur mondial de phosphates.

 

 Le port de Lomé, seul port en eau profonde de la sous-région constitu un des socles de l'économie du pays qui ne cesse de se dévélopper et couvre les besoins de nombreux pays frontaliers comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger.

 

Le Togo, pays en voie de développement, possède un PIB de 3,6 milliards de dollars et une croissance de 3,9%. Le Togo représente 0,01% des échanges mondiaux. Son commerce extérieur est historiquement tourné vers l’Europe. Cependant, la Chine occupe une place de plus en plus importante. La Chine représente 45% des importations.

Le Togo est un exportateur de matières premières comme le phosphate, et un consommateur de produits finis. Son économie pâtit de l’instabilité politique de ces dernières années et de la dictature d’Eyadema. En effet, ce dernier n’hésitait à fixer l’arbitrairement les prix du marché en envoyant l’armée dans les commerces. Aujourd’hui encore, certaines entreprises reçoivent des factures dont elles doivent s’acquitter au nom du gouvernement ou donner des postes importants aux membres d’UNIR, le parti politique du président.

L’économie togolaise est fortement tournée vers l’agriculture vivrière artisanale (38,9% de son PIB contre 19% pour l’industrie et 36% pour les services).

 

Sources : Banque Mondiale, Statistiquesmondiale.com